Couverture du livre Coups de Folie par Dominique Bourgeon

Coups de folie par Dominique Bourgeon

Roman policier mais pas que…

 

Titre du livre : « Coups de folie »

Auteur : Dominique Bourgeon

Éditeur : Editions Lajouanie

En résumé:

Juillet 2015, alors que la menace terroriste est à son plus haut niveau, l’adjudant de gendarmerie Éléonore Darras rejoint sa nouvelle affectation, au fin fond de la Lozère, où elle a été mutée pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel permanent dont elle était victime de la part de son supérieur.

À peine arrivée, elle va devoir résoudre une série de crimes abominables, dont les victimes semblent liées à la mouvance anarchiste. Parallèlement à cette enquête le sous-officier doit faire face à l’hostilité apparente de sa chef, le lieutenant Sonia  Hurni, officier énigmatique à la personnalité pour le moins déroutante.
«  Car le pire domine les flammes  : une femme nue, ensanglantée, repose sur les dents d’un pique-botte à quatre mètres de hauteur. Le bras du tracteur, muni du trident, est levé à plus de quatre-vingts degrés. La carcasse de l’engin brûle et seule la longueur du bras mécanique a préservé le corps de l’incendie.  »

Extraits :

***

«  –  Elle portait un tatouage sur le sein gauche…
–  Que représentait-il  ?
–  Un drapeau noir, symbole de l’anarchie.
–  Habituellement, ce n’est pas un A cerclé  ?
–  Souvent, oui  ! Mais le drapeau noir constitue l’emblème le plus ancien. Le A cerclé ne date que de 1964. Mais, étant plus facile à reproduire, on le retrouve sur tous les murs.  »

***

«  Sa main gauche se pose sur l’arête finale. La sueur de l’effort a remplacé les suées de la peur. L’ivresse l’étreint. Jeanne a construit sa vie sur une succession de défis. Elle va maintenant jouir de ce dernier challenge. La joie illumine son visage tandis qu’une main énorme s’empare de son poignet. Elle est hissée brutalement au sommet de la falaise. Ses genoux frottent douloureusement la paroi tandis qu’elle aperçoit l’homme… Il la domine de ses deux mètres. Ses petits yeux, rieurs, côtoient une esquisse de sourire. L’individu témoigne d’un rare sadisme.  »